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Jean-MICHEL TRIMAILLE

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Mon parcours musical est un perpétuel aller-retour entre la musique de concert et la musique pour le théâtre.

Je rencontre la guitare à 11 ans et, émerveillé par une troupe de théâtre rural et engagé LE THÉATRE DU FEU, je commence à inventer des pièces musicales et des atmosphères propices à la parole. Cette compagnie du Haut-Doubs (en Franche-Comté) est plutôt tournée vers un théâtre engagé emprunt de valeurs humanistes.
Au milieu d’une adolescence rêveuse et échevelée, naît un premier orchestre pour accompagner la poésie de Gilbert Chagrot, peintre militant ; c’est grâce à lui que je m'ouvrirai à l’univers de la musique mais aussi de la poésie, de la peinture ainsi que de la littérature française avec Jean Giono, Albert Camus (entres autres) mais aussi Hermann Hesse et Goethe et aussi la littérature outre Atlantique avec Steinbeck, Paul Auster et James Baldwin ...
Cette époque m’a profondément marqué :  nous étions un groupe d’artistes expérimentant la vie simple sous une forme presque communautaire.

En Franche-Comté, lorsque j’avais une vingtaine d’années au milieu des années 80, l’environnement sonore de l’époque résonne encore du blues rural et de musiques pop rock des années 70 !  Toute la joyeuse équipe participera à l’organisation d’un festival des arts, énergique et très open, LE FESTIVAL DE CESSAY, emmené par, entre autres, Eric Louvrier et Jacques Delacroix.
C'est au cours de ce festival que Le TRIO GMT a pris son envol : constitué de Didier Gollion et Bernard Montrichard, nous avons eu la chance de faire une magnifique tournée à Madagascar ainsi que de concourir en finaliste au festival de Jazz d’Avignon.
Vers 16 ans je fus subjugué par la liberté et l’exigence de la guitare jazz grâce a la rencontre de deux guitariste de Besançon, Patrice Thomas et  Ness Andriotavi, venus faire un concert dans le froid polaire de Mouthe !
Je me suis donc mis rapidement à prendre des cours avec Patrice Thomas qui m’a enseigné les premières bases de l’harmonie du Jazz.

Quelques années après,  aux alentours de 1993, je réussis à rejoindre la troupe des comédiens des NUITS DE JOUX dirigée par le metteur en scène Pierre Louis, pour composer la musique de scène pour des pièces allant de Molière à Paul Claudel.
Ces commandes m’ont permis de visiter et d’approfondir des styles très différents telles que les musiques du monde ou la musique contemporaine pour ensemble à vent. Les années 2000 donneront lieu à des créations avec Vincent Filliozat du Cirque Plume avec qui nous avons sillonné la France pour les JMF, puis les années suivantes,  une grande collaboration avec Christian Pageault de PAGE 27 s'est engagée entre autres pour la compagnie de Saint Claude AU FIL DU TEMPS ainsi que la composition de la musique de scène du spectacle MON LOU basée sur la correspondance d'Apollinaire et  interprétée par la magistrale Moana Ferré, spectacle joué plusieurs mois au Lucernaire ,

J'ai pu cheminer avec la COMPAGNIE DES CHERCHEURS D'AIR et créer la musique de JARDIN sur les sons de Boris Jolivet, grande tournée française dont le festival « IN» de Châlon.

Toujours dans l'air donc ! Avec la compagnie du NEZ EN L'AIR d’Alexandre Picard plusieurs belles collaborations dont la musique de CARTE BLANCHE.

Pour mener à bien ces projets j'avais réussi à suivre  à Lyon les cours « Harmonie Improvisation Jazz » à l'école  lyonnaise AIMRA où impressionné, je suivis l’enseignement de Bill Dobbins de Rochester, distillé par Jean-Louis Billoud . Par chance ces années-là, Antoine Duhamel, compositeur de musique de film entre autres pour Tavernier et Godard, donne un cours de composition classique adapté aux musiques de films. Quasiment fasciné par cette formation qui me donna de solide fondations et une certaine assurance pour composer la musique pour le cinéma de François Royet : CAMILLE LE FORGERON, DU VENT POUR UN RÊVE, SIAM ainsi que pour Jean-Michel Carré SOUFFLÉ N'EST PAS JOUÉ.

Ces trois derniers courts métrages rendaient compte de la profondeur des métiers traditionnels et artisanaux utilisant la maîtrise des techniques du feu.
Pendant mes années à Lyon j’ai pu aussi profiter des cours d'écriture contemporaine d’Alain Besson à l’école nationale de musique de Villeurbanne .

 

Toutes ces compétences m’ont conduit à me former aussi à la direction d’ensembles et de faire donc la rencontre décisive de Philippe Dulat que j’ai suivi pendant cinq années grâce notamment à la CMF de Franche-Comté.
Une rencontre très importante car elle connecte la tradition à la musique classique et contemporaine française. Et ce fut pour moi comme un immense catalyseur car Philippe Dulat enseigne un art de diriger intégral et décapant mettant en œuvre toutes les ressources des techniques musicales mais aussi les sciences humaines et dépassant sur les spiritualités traditionnelles .
J’ai donc aussi a cette époque écrit nombre de pièces pour ensemble à vent puis fondé et dirigé l'ensemble de 16 musiciens professionnels ALTIPLANO intégrant un griot Sénégalais et 2 percussionnistes Latino-américains . Cet ensemble
a obtenu une une commande d’état éditée par les mômes Ludies Sons de la ville ,
À cette époque j’ai eu la chance aussi de réaliser les arrangements  d'un  album de la chanteuse CLAIRE qui m’a conduit à composer, arranger et accompagner sur scène  depuis quatre ans maintenant, la chanteuse LA LUE (Ludivine Faivre) avec qui je chante et pour
laquelle j'ai signé les musiques de ses deux derniers albums.

Ces quinze dernières années, tout en dirigeant des orchestres tel que l’harmonie Soluna, le big band de Haute-Saône, j'ai continué à collaborer à des projets autour des musiques du monde tel que TRIO LÉLÉ, l’ensemble médiéval MARUZALA (basse de viole, percussion et chants à répondre), Basse dans le groupe de musiques africaines WIWA, orchestration de Misa Criolla de Ramirez avec chorale et arrangements de plusieurs pièces de musiques traditionnelles du monde pour le chœur d’Annick Mechinet. Guitariste avec le chanteur Jean-Jacques Dorier (hommage symphonique à Pink Floyd) pour le programme MILLE ANS DE CHANSON FRANÇAISE.

 

Ayant toujours chanté, j'ai entrepris un travail sérieux du chant avec Suzanne Severson  il y a maintenant une dizaine d'années et plus récemment avec Robin De Hass.
 

C’est en approfondissant le chant du Blues et les musiques de la Louisiane avec le duo LES ZARICOTS (avec qui nous avons enregistré deux albums) que l'idée de la création du spectacle RACINES BLEUES a fait son chemin.
Au cours de mes voyages à Madagascar, au Burkina Faso et au Guatemala, j’ai été frappé en rencontrant le griot Wennemi et les Jumeaux Chamans Juan y Miguel, de l’absence de l’utilisation de la musique comme médiateur avec le passé populaire chez nous Franc-Comtois  et dans nos sociétés occidentales.
En France et en Occident, la relation avec les traditions ancestrales se fait presque toujours de manière intellectuelle et souvent en tant que reconstitution.
Ayant eu l’expérience de la scène en solo pour le spectacle musical J'AIME PAS LA GUITARE mis en scène par Claude Monnoyeur, me vint le projet de porter au public une bonne dizaine de chansons populaires comtoises en préparation à la guitare depuis près de vingt ans, sous l’angle des musiques actuelles en croisant le blues à la guitare et la musique ancienne sur la viole de gambe.

Les Zaricots, photo. P. Coignard

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